Toutes les choses géniales

Un petit garçon de 7 ans confronté à une mère dépressive et suicidaire lui rédige, avec sa naïveté et son inventivité d’enfant, une liste de choses géniales qui font que la vie vaut d’être vécue. A travers cet inventaire, drôle et désarmant, c’est toute une vie qui se déroule sous nos yeux. Le petit garçon grandit, tombe amoureux, et tente, malgré son désarroi, de goûter à la vie, à ses plaisirs, à ses difficultés, à ses surprises.
La pièce aborde la dépression et le suicide avec franchise et nous mobilise sur la chance d’être en vie. Pensée dans un rapport complice avec le public, François-Michel van der Rest réussit le pari de nous faire vivre avec lui cette histoire tendre et sincère. Une proposition aussi émouvante que jubilatoire.

Ce qu’en dit la presse:

« Le spectacle ne nie absolument pas les pièges de la dépression et la difficulté qu’il y a à s’en sortir mais rappelle que, même au fond de la nuit, ce sont les relations humaines qui éclairent la vie. »  C. Makereel – Le Soir

« Un solo sensible, drôle (mais oui!) sur la dépression (…) et ça a marché. Le tragique était là, contenu par une solide couche d’humour et une étonnante complicité avec la salle. » Ch. Jade – RTBF

Quelques mots sur l’auteur:

Duncan MacMillan est un jeune auteur anglais dont les écrits traitent de sujets en prise avec l’actualité, que ce soit la dépression (Toutes les choses géniales), les relations familiales (Poumons) ou le dérèglement climatique (2071). Ce qui le motive à écrire, principalement, c’est de « trouver quelque chose à dire qui n’est pas dit », comme s’il voulait aller chercher les points aveugles dans la société – que cet aveuglement soit conscient ou inconscient. Il considère (et son propos rejoint ici l’intention de Le Groupe®) que « le théâtre est avant tout une intervention ». Il désire mettre en scène le public, dans la mesure où il veut solliciter le cerveau du spectateur à faire plusieurs choses à la fois. Le spectateur, chez MacMillan, est dans une drôle de situation, il n’est pas confortablement installé dans son rôle traditionnel de spectateur : il ne sait pas ce qui peut lui arriver personnellement, il est face à son action ou son absence de décision. « Je ne sais pas ce que le théâtre peut ou devrait faire, mais tout ce que je sais, c’est que je suis intéressé par la complexité ». Pas la complication verbeuse et conceptuelle, mais la complexité, celle du vivant, celle du lemming, de la baleine et du sentiment amoureux (par exemple). MacMillan creuse en réalité son sillon dans la très grande simplicité de la représentation théâtrale.