JE 20 NOV 19:00
ccm - Auditorium André Demeyère
Infos / tarifs
5 €
01:53
Festival du Film intergénérationnel
Festival du Film intergénérationnel
Festival du Film intergénérationnel
projection
+ 12 ans
The Old Oak
de Ken Loach
The Old Oak est le nom d’un pub perdu quelque part dans une petite ville minière sinistrée du nord de l’Angleterre, un de ces déserts économiques de briques rouges et de misère sociale qu’a si souvent arpentés le réalisateur Ken Loach, l’accueil de migrants syriens fait ressortir les relents racistes de ces habitants écorchés vifs par la vie. D’une actualité brûlante, cette œuvre magistrale et bouleversante, qui donne une fois de plus la parole aux plus démunis, offre un regard d’une maturité inégalée sur le monde moderne et ses soucis, une humanité qui fait toujours autant de bien car il démontre que des initiatives individuelles peuvent faire beaucoup pour améliorer la société.
En collaboration avec l’asbl AG’Y SONT et l’asbl Entr’âges.
Ce qu’en dit la critique:
« C’est le seul cinéaste de tendance marxiste que supporte le critique du Figaro-Magazine, tel un roman de Patrick Modiano : « C’est toujours la même chose, mais on l’aime toujours, et on serait déçu qu’il ait changé. C’est un peu comme le sachet de thé qu’on trempe dans la théière, au bout d’un moment, ça a un peu moins de goût, mais le film reste très savoureux et touchant. Surtout, que l’avenir de l’humanité se réfugie dans un pub, c’est une philosophie qui me convient ! À la question : est-ce que la xénophobie est soluble dans la bière blonde ? La réponse est oui, même si le film est un peu trop angélique, je crois que l’espoir se boit cul sec comme une pinte de bière anglaise, donc merci Ken Loach. » Éric Neuhoff
« Voir quelqu’un qui regarde ses personnages à hauteur de Dieu, à hauteur de sensibilité, à hauteur d’humanisme, ça me fait du bien. J’ai apprécié, et même si, malheureusement, il manque de nerf, heureusement qu’il y a encore des cinéastes qui militent absolument pour cette humanité. Pour ce qui concerne la frontière infranchissable entre les gentils et les méchants, je trouve les personnages finement ciselés avec un vrai regard. Certes, c’est le film prévisible, peut-être trop gentil, mais en même temps, ça m’a fait un bien fou. » Xavier Leherpeur
Crédits
Dave Turner / Ebla Mari / Claire Rodgerson / Trevor Fox
Réalisation Ken Loach
Scénario Paul Laverty
Musique George Fenton
Festival du film intergénérationnel