Radio 2000

Le public est accueilli devant la caravane par les 2 comédiens-réparateurs. Une série de tours de magie électroménagère est alors proposée aux spectateurs. Puis une vingtaine de spectateurs sont invités à entrer pour passer un moment dans leur atelier. Pendant ce temps à l’extérieur, Eugène continue les démonstrations type close-up de magie au reste des spectateurs. Avec sa boutique ambulante, la Compagnie souhaite nous plonger dans un univers singulier, petit cabinet de curiosités vintage venant de l’époque où réparer le matériel était encore possible et l’obsolescence programmée inexistante. Bien au-delà de leur utilité pratique, les objets vont progressivement révéler des qualités magiques, comiques et même symphoniques pour conquérir le cœur des spectateurs.

En collaboration avec Truc&Cie – Xavier Sourdeau.

Quelques mots sur la Cie et la création du spectacle:

Jongleur diaboliste (qui manipule le diabolo) autodidacte originaire de Lozère, Jonas Thomas fonde en 2004 la Compagnie du Grand Hôtel, avec laquelle il crée plusieurs spectacles et numéros. Il se construit un univers, puisant son inspiration dans son réel, allant chiner et récupérer des objets dans les déchetteries et recycleries. Il bricole depuis toujours, expérimente de nouvelles choses, de nouveaux mécanismes avec une technologie de plus en plus pointue, utilisant autant la mécanique simple que l’électronique, la programmation et l’impression 3D. Il se crée peu à peu un personnage de magicien, inventeur, et se sert de ses machineries comme penchant burlesque dans ses créations.

“ Forts de nos expérimentations autour des automates (cf l’Atelier 2000) et ayant envie de prolonger la recherche, Jonas m’a sollicité ici pour travailler sur l’entresort, c’est à dire cette petite capsule de temps durant laquelle le public entre puis sort de la caravane pour découvrir l’atelier de Monsieur Jonas. Dans cet espace exigu, le public est entouré d’objets en tous genre qui, au fur et à mesure du spectacle, se mettront en mouvement et viendront détourner leur regard du comptoir sur lequel monsieur Jonas tente de mettre au point ses prochaines inventions. Une batucada de lapins Duracell ou une petite symphonie pour appareils d’électroménager, entre autres, s’animeront aux différents recoins de la caravane. Toujours dans le but de rendre le spectacle le plus autonome possible, j’ai travaillé avec Jonas sur la programmation des automates et sur la conception du contrôleur qui lui permet d’actionner tous les mécanismes.” Eugène