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centre culturel de mouscron
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MUNSCH – 25/26

JE 05 MARS 20:00

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Scolaires

05.03 - 14:00

 - Auditorium André Demeyère

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Infos / tarifs

5* / 12 /15 €

-de 25 ans*

01:00

Musique

Jazz

+ 10 ans

MUNSCH

Entropia

Munsch recherche les cris non exprimés, ceux que l’on ne peut sortir. Intérieurs, sublimés ou expulsés, ils deviennent mélodies, textures ou ambiances. Leur nom vient bien sûr de Munch, l’artiste norvégien qui a peint le célèbre et angoissant Cri, qui s’est mué en Munsch, avec un « s » en plus, pour montrer que le trio se préoccupe aussi de l’universel, de l’être humain, Mensch en allemand.
L’organique côtoie l’électronique, et le temps paraît s’étirer vers l’infini. L’équilibre s’installe. Munsch fait le grand écart entre des influences comme Damon Albarn, Amon Tobin, Vivaldi, Quark, Turdus Philomelos,… Une expérience à vivre tout autant qu’un moment musical exceptionnel.

 

 

Extrait de l’interview de Jazz Mania:

 

De Munch, on connaît tous « Le cri » qui reproduit en fait une crise d’angoisse qu’il a vécue. Quel rapprochement souhaitez-vous faire avec votre musique ? Elle ne me semble pas être angoissante, votre musique…

Julien de Borman (JdB) : Non, en effet. Mais même si notre musique n’est pas angoissante, Nous sommes néanmoins sensibles. Notre cri est un cri de vie…

Adrien Lambinet (A.L.): Que se passe-t-il quand le cri que l’on voudrait pousser ne sort pas ? C’est notre idée. Celle d’un espace sonore vide. Le silence, de l’air. C’est le paradoxe de cette thématique. Il y a des moments, sur scène ou sur disque, durant lesquels nous crions vraiment. Ces cris sont encadrés par des moments de silence, des prises d’air. Durant ces moments-là, les auditeurs peuvent flâner, se reposer, se laisser transporter ailleurs…

 

Et vous ? Qu’est-ce qui vous angoisse aujourd’hui ?

JdB : Dans l’album, il y a un titre qui est en lien avec mes angoisses : « Urgence ». Mes angoisses relèvent de la crise climatique, de la crise des réfugiés, comme celle que nous venons encore de vivre (l’interview a eu lieu quelques jours après le naufrage d’un navire au large de la Grèce, un drame coûtant la vie à plusieurs centaines de migrants – NDLR). Tout cela me touche fort. Nous l’exprimons de façon poétique. Je dirais qu’il s’agit plus de « fachures » que d’angoisses…

A.L. : De mon côté, il y a aussi un titre sur l’album qui reflète mes inquiétudes : « Mass Flux » qui m’a été inspiré par l’afflux de données et d’informations qui nous arrivent constamment. Comment gérer et trier tout cela au quotidien ?

JdB : C’est vrai que la connexion permanente m’angoisse aussi… On reçoit plus d’informations que ce que l’on peut en emmagasiner… La musique nous permet de nous éloigner un peu de tout cela.

 

Entropia, le titre de votre album… C’est quoi au juste ?

A.L. : C’est un terme qui se réfère au chaos vers lequel on se dirige ainsi que la façon de le contrôler. J’avais vu un reportage qui en parlait sur Arte. Il semble qu’il existe plusieurs dimensions temporelles. Le temps est multiple, mais nous sommes tous guidés par un seul d’entre eux…

Crédits

Adrien Lambinet trombone
Julien de Borman accordéon
Dudu Prudente percussions

Son Renaud Carton
Lumière Valentin Boucq

 MUNSCH – 25/26